lundi 9 janvier 2012

Ne jugeons pas un livre à sa couverture

Aujourd'hui c'est décidé, je commence une nouvelle rubrique... que je n'arrive pas encore à nommer, je retiens pour l'instant "Critique de livres critiques"(1) ce qui ne me parait pas très bon et évoluera probablement (2). Cette nouvelle rubrique reposera sur un principe développé par Nicholson Baker dans U and I : A True Story (3) : la critique de livre, à livre fermé. Ou, plus littéralement, la critique de livre que l'on fait de mémoire, par le souvenir.

Nicholson énonce son principe comme suit :
"memory criticism, understood as a form of commentary that relies entirely on what has survived in a reader's mind from a particular writer over at least ten years of spotty perusal,"

Le principe est donc simple et plutôt amusant, encourage fortement la digression, provoque l'erreur, le contresens et possède une vertue centrale : que nous reste t'il d'un livre au jour le jour ? Comment s'inscrit-il en nous ? Quels souvenirs ré-écrivons nous ? Comment vivons nous avec lui ?

Il s'agira de parler de livres que l'on a lu, mais sans les ré-ouvrir, sans avoir pris de notes, uniquement à travers le filtre de notre mémoire. Ne jugeons pas un livre à sa couverture, jugeons en notre souvenir.

Dans notre cas nous resterons dans notre domaine de compétence et nous parlerons uniquement de livres ayant un rapport quelconque (comprendre qui nous arrange) avec la musique. Ce qui englobe les biographies, les hagiographies ; les livres écrit par des musiciens ; les livres dont une part importante repose sur la musique, etc... Cette liste est bien entendue complètement parcellaire et ne repose que sur nos caprices de lecture et nos affinités musicales et littéraires.

A titre d'exemple, il y sera question du Journal de Brian Eno, d'Yves Adrien, de Leonard Cohen, de Shaun Ryder, de Lester Bangs, de "Nous sommes jeunes, nous sommes fier", de Bill Drummond, de Led Zeppelin par François bon, de Mikhaïl Boulgakov.... et de pas mal d'autres livres.

Nous n'oublierons pas bien sûr d'ajouter un extrait musical en rapport avec chacun de ces livres.

Oh, can't you see -- whoa, you've misjudged me / I look like a farmer but I'm a lover / You can't judge a book by lookin' at the cover.


(1) Origine de "critique" d'après le petit robert : "bas latin criticus, grec kritikos, de krinein « juger comme décisif »"
(2) après relecture, le titre "Ne jugeons pas un livre à sa couverture" me parait plus pertinent. Merci Bo.
(3) Updike & moi en français

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