"Writing about music is like dancing about architecture—it's a really stupid thing to want to do." Et si Elvis Costello avait tort? Ecrire sur la musique, n'est peut être pas si con. Et peut être que l'on peut réellement dancer sur de l'architecture ? Pas n'importe quelle architecture bien sûr, pas du Bouygues Immobilier ou de la maison Phénix, mais sur du Zaha Hadid ? sur du Coop Himmelblau ? sur du Frank Ghery ? Sur des architectures mouvantes, non standard ?
Prenons Gehry par exemple, le Lou Ruvo Center, le City of wine complex marques de Riscal, le Ginger & Fred ne sont elles pas des architectures qui dansent ? Fred Astaire and Ginger Rogers ? Des bâtiments ivres ? Et le JS Bach Chamber Music Hall de Hadid à Manchester ? Et le Falkestrasse Rooftop de Vienne, par Coop Himmelb(l)au, ça pourrait aussi être un danseur sur le toit du 19e siècle ?
C'est un peu la même chose avec Shabazz Palaces. Des danseurs immobiles, des structures en mouvement, des équilibres instables plantés dans le sol. On entend les Last Poets, il y a le flow et les congas, et on entend Autechre et ses abstractions numériques. Les lumières éblouissent, les morceaux s’enchaînent sur un rythme
hypnotique, semblable. Différence et répétitions.
Ce dimanche 25 septembre au Point Ephemere, Shabazz Palaces sont les Növo Poets, d'une longue lignée de növo constructeurs et de növo danseurs. Et surement pas les Derniers.
Sur l'architecture dansante :
Frank Gehry: the cleveland clinic lou ruvo center for brain health
Frank Gehry: city of wine complex marques de riscal hotel
Frank Gehry & Vlado Milunić: Ginger & Fred
Zaha Hadid architects: JS bach chamber music hall
Coop Himmelb(l)au: Falkestrasse Rooftop
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