dimanche 26 juin 2011

L'art moderne sur le bout de la langue


Je m'étais promis de ne pas parler du dernier album des Black Lips produit par Mark Ronson, le producteur de Winehouse et de Robbie Williams, qui nous assènent un énième album de revival trop parfait entre les stones à Nellcôtes, le velvet, et tous les pyschélismes, Brian Jonestown Massacre en tête.

J'avais pour articulation principale Modern Art avec ses paroles niaises sur le bien fondé de la visite d'exposition d'art moderne : je relève la mèche de mon oeil et whoua les montres molles de Dali c'est trop deep. Au lieu de ça je voulais revenir sur la pochette de Good Bad Not Evil qui reprend la tombe de la pochette des Count Five avec son sous-titre "T'es vieux et t'es déjà mort" mais en version short de plage et tongs, et revenir sur O Katrina!, Bad Kids et Elijah qui avec leur chant déraillé et leur fuzz dégueu apportaient un peu de fraicheur à tout ce revival déjà un peu périmé. Puis j'aurai prolongé sur le joyeux foutoir qui s'est dissou dans la superficialité d'Arabia Mountain, genre ça sent un peu trop le savon et pas assez la chatte... oui mais voilà, il y a Modern Art et le clip de Brian Butler qui retrouve un peu tout ça et nous dit que c'est aussi du second degré. Et ça fait 32 fois que je l'écoute à la suite, la chair est parfois faible et malgré le savon...

Allez on relève le nez, on se dégourdit la langue, on essuie ses yeux qui piquent et on reprend (en hurlant comme des veaux) : K-hole at the Dalí / Seeing the unknown / Well it might have been a molly / 'Cause my mind's being blown...

PS : Voir la pochette des Count Five et celle de Good Bad Not Evil

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